Tā moko (tatouage)

Les Maoris sont les premiers à avoir posé le pied en Nouvelle-Zélande. D’après les historiens, ils s’y seraient installés aux alentours de l’an 1000. Originaires de Polynésie, ils seraient venus le plus simplement du monde : en pirogue et en suivant les étoiles et les courants !

De Polynésie, ils ont conservé la tradition du tā moko. Les hommes maoris se tatouaient les cuisses, les fesses et le visage. Les femmes, quant à elles, privilégiaient les lèvres, le menton et les narines.

MOFFAT Logan_Cookie (Mr Cook)

Loin d’être une simple coquetterie, le tā moko était au contraire une pratique sacrée. Il marquait le passage de l’enfance à l’âge adulte et permettait aux membres de la noblesse de réaffirmer leur rang. Chaque tā moko racontait en effet l’origine sociale de son porteur, ses affiliations tribales et sa place dans la société maorie. C’était donc assez pratique : pas besoin de CV ni d’arbre généalogique, tout était inscrit sur votre visage !

Le tā moko était aussi synonyme de courage. Car, pour en avoir un, il fallait supporter le tatouage en lui-même. Lequel nécessitait de se faire creuser la peau avec des os d’albatros pour l’encre pénètre…

Autant vous dire que ça devait faire un mal de chien et qu’on ne s’y est pas risqué !

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