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Il pleuviote à Phnom Penh…

Ça y est, la saison des pluies a démarré au Cambodge ! Désormais, presque chaque jour, des averses torrentielles se déversent sur la ville pendant une à deux heures.

Quand la pluie commence à tomber, deux attitudes sont possibles :

(1)   on met son poncho, on remonte son pantalon et on part vaquer à ses occupations ;
(2)   on s’installe à la terrasse du café le plus proche, on commande une noix de coco fraîche et on regarde la pluie tomber.

Nous, évidemment, on est adepte de la seconde attitude !

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En mai, fais ce qui te plaît !

Au Cambodge, ce dicton s’applique particulièrement bien (et pas uniquement parce qu’il y fait beau et chaud…). Entre les fêtes religieuses, les célébrations royales et les événements internationaux, le mois de mai ne comptabilise pas moins de 6 jours fériés !

Comme tous les ans, le 1er mai et sa traditionnelle fête du travail ont sonné le début des festivités. Quinze jours plus tard, on a souhaité un joyeux anniversaire au roi Norodom Sihamoni, ce qui nous a quand même pris trois jours (13, 14, 15 mai)… Pour le Bouddha, on a été plus efficace ! La fête du Visak Bochea, qui célèbre à la fois sa naissance, son illumination et son avènement au Nirvana, ne dure en effet qu’une seule journée (24 mai). Dernier événement de ce mois faste : la Fête du Sillon Sacré (28 mai), au cours de laquelle le monarque inaugure la saison des labours en traçant les premiers sillons de la rizière sacrée.

Les festivités se poursuivent en juin, mais avec une plus faible intensité, puisque seuls deux jours fériés sont à déclarer : la Journée internationale des Enfants le 1er juin et l’anniversaire de la reine-mère le 18…

Bref, en mai, on s’est fait plaisir !

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Tourrassap daï

Le téléphone portable… Tout un poème ! A Phnom Penh, tout le monde en a un, souvent 2, parfois 3, voire 4, et plus si affinité ! Autant dire que c’est l’un des premiers mots que l’on vous apprend quand vous vous installez… Ici, les lignes fixes n’existent pour ainsi dire pas. Après le passage des Khmers rouges et l’occupation vietnamienne, les Cambodgiens sont passés directement à l’étape portable lorsque le pays a commencé à se relever de ses cendres à la fin des années 1990. Et, aujourd’hui, il y a plus de cartes SIM en circulation que d’habitants.

Petit portrait-robot de l’usager typique :

  • il a en moyenne 3 téléphones (15 millions de cartes SIM en circulation pour 5 millions d’usagers uniques estimés). Par exemple : mon prof de khmer, qui a un téléphone pour la famille, un autre pour les amis, et un dernier pour le boulot. D’après lui, c’est plus simple à gérer et moins stressant (moi, j’ai déjà du mal avec un…). Bien sûr, c’est aussi un vecteur de prestige social, et, 3 portables, ça reste quand même moins cher qu’une Range Rover ou une Lexus…
  • il est en permanence accroché à son portable. Ce n’est pas parce qu’il fait nuit, qu’il conduit une moto, à contresens, avec deux personnes derrière (nous en l’occurrence…) que c’est une raison pour ne pas décrocher et papoter gaiement avec ses amis pendant tout le trajet…
  • vous n’êtes pas au fait des dernières tendances musicales ? Pas de souci, il s’en occupe ! C’est la magie du RingTone… Vous pouvez personnaliser la sonnerie d’attente qu’entendent les personnes qui vous appellent. Et, surtout, vous pouvez la remplacer par la musique de votre choix ! Ah, le bonheur d’écouter Jingle Bells pour la huitième fois de la journée en attendant que votre correspondant décroche…
  • il se trompe régulièrement de numéro. Au moins une fois par semaine, un inconnu ne parlant ni français ni anglais m’appelle et a l’amabilité de rester cinq minutes au téléphone avec moi avant de raccrocher, puis de me rappeler trois fois de suite pour être bien sûr que je ne suis pas la personne qu’il recherche !

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Chapeaux melons et tongs de cuir

Au Cambodge, le soleil tape sec toute l’année. Comme en plus il faut avoir la peau blanche pour être féminine, chic et sophistiquée, les Cambodgiennes rivalisent d’originalité pour se protéger du soleil. Chapeaux, kramas, chaussettes et manchons de bras – les créateurs khmers se mettent au diapason pour aider leurs concitoyennes à conserver un teint diaphane. Et les hommes s’y mettent aussi…

La collection Automne-Hiver 2012 en images !

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Une petite bête qui monte, qui monte !

Un petit week-end dans la région de Koh Kong, dans l’ouest du Cambodge, nous a donné l’occasion de crapahuter joyeusement dans la jungle, à observer papillons et libellules. Et on s’est aussi fait plein de nouvelles amies, qui semblaient se délecter de notre présence !

On trouve de ces petites sangsues partout, et surtout, elles nous trouvent très vite… Il suffit de s’arrêter quelques dizaines de secondes pour en trouver une demi-douzaine en train d’escalader joyeusement chaussures et pantalon, à l’affut d’un coin appétissant où s’installer !

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